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vendredi 21 janvier 2011

Révolution ou régression


Le Front National (FN)

Dimanche dernier, avec 67.65%, Marine Le Pen a pris la tête du parti d’extrême droite. Elle remplace ainsi son père, Jean-Marie Le Pen, ancien fondateur du parti en 1972.
Pas si éloignée des opinions de celui-ci, elle conduira cependant le FN à sa manière. C’est avant tout cette image sulfureuse qu’elle veut casser mais en gardant toujours les mêmes idées comme l’opposition à l’euro, à la mondialisation, au communautarisme et l’Islam.
Pour Marine, le FN est le seul vrai défenseur de la laïcité. Et c’est là qu’on retrouve tout le talent de Mme Le Pen ; elle réussit à répandre de fausses vérités toutes simples, ce qui d’ailleurs déstabilise ses adversaires qui, lors des débats, sont obligés de répondre par des vérités plus complexes.
Plus démagogue que son père, elle se dit plus populiste, plus nationaliste, aussi elle cherche à « dédiaboliser » le FN, lui enlever ce rôle contestataire pour pouvoir peut-être gagner là où le père a échoué.


L’homophobie

Depuis longtemps, l’homosexualité a été considérée comme une maladie. C’est seulement le 19 mai 1990 que l’OMS (organisation mondiale de la santé) a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Considéré comme un délit un peu avant, le 27 juillet 1982, l’Assemblée Nationale a voté sa dépénalisation. Malheureusement, l’homophobie est toujours présente.
À savoir, l’homophobie est une discrimination au même titre que la xénophobie, le racisme et le sexisme. C’est un rejet, une exclusion souvent mêlé à des violences physiques ou morales.

Les conséquences ? Avec la dépression, les souffrances psychologiques, le décrochage scolaire et la consommation de drogue, le taux de suicide est souvent plus élevé chez les jeunes homosexuels à cause de l’homophobie. Il existe d’autres facteurs liés à ces conséquences, le manque de soutient de la part de la famille à cause des préjugés ou de la culture comme la religion qui oui interdit l’homosexualité mais ne préconise ni l’homophobie, ni l’intolérance. Outre la difficulté voir l’impossibilité d’exprimer son mal-être, il leurs est aussi difficile d’en parler à leurs amis.
Être homophobe, c’est exclure la différence, seriez-vous prêt(e) à rejeter votre ami, votre enfant ou un proche parce qu’il est différent ?

À lire, l’histoire de Bruno dans le Nouvel OBS du 19 janvier p.85


SB

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